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De la recherche en sciences cognitives à la pédagogie en classe

 

Comment les neurosciences peuvent aider les pédagogues à développer les capacités de raisonnement de leurs élèves ?

Les neurosciences ont contribué à des progrès dans le domaine de la médecine mais aussi dans celui de l’économie (avec notamment l’étude de l’impact des émotions et de l’anticipation du regret dans la prise de décisions et l’explication de certains comportements, remettant en cause la rationalité et l’individualisme méthodologique cher aux néoclassiques)

 

La neuropédagogie, nouveau champ de recherche exploitant les nouvelles technologies en imagerie médicale, permet de mieux comprendre les mecanismes cognitifs de l’apprentissage et  peut éclairer les pratiques des enseignants

Sans écarter les problèmes éthiques qu’une technoscience de l’éducation peut poser, Olivier Houdé  présente les premiers éléments d’une neuropédagogie du raisonnement.

La pédagogie est la science des apprentissages, c’est aussi pour Olivier  Houdé, « un art qui devrait s’appuyer sur des connaissances scientifiques actualisées ».

En comprenant comment le cerveau fonctionne enseignants comme élèves peuvent mieux choisir leurs stratégies d’apprentissages, ils peuvent mieux comprendre pourquoi certaines situations d’apprentissages sont efficaces et d’autres pas.

 

Après Piaget, Olivier Houdé a développé une nouvelle théorie pour expliquer l’apprentissage. À l’aide de l’apport de la psychologie et des progrès de l’imagerie cérébrale, il a isolé une fonction essentielle du cerveau : la résistance cognitive. C’est la capacité de notre cerveau à inhiber les automatismes de pensée pour nous permettre de réfléchir.  En s’interrogeant sur ce qui se passe dans le cerveau à l’instant qui précède une bonne réponse ou une erreur, Olivier  Houdé montre que raisonner c’est avoir une attitude réflexive par rapport à ce que son esprit croit logique.

 

A l’ère du numérique où ordinateurs, Smartphones, tablettes, objets connectés sont omniprésents dans la vie des adultes et des adolescents mais aussi des enfants, l’apprentissage du raisonnement est indispensable. Face aux flux d’informations, à la « culture du zapping»  et du multitâches, la pensée est rapide, les contenus se succèdent au rythme des  recherches sur des « moteurs » de recherche. Le risque est que la synthèse, la pensée réflexive, la prise de recul et l’esprit critique n’ait plus de place face aux automatismes d’une pensée très rapide.

Entretien avec Olivier Houde sur Les Echos.fr

décembre 2014

Olivier Houdé: "L'intelligence, c'est apprendre à résister."

Sciences cognitives et éducation

Fondements cognitifs des aprentissages scolaires 

Stansilas Dehaene, psychologue cognitif et neuroscientifique donne une série de cours au collège de France. Ils permettent de comprendre les processus d'attention, de controle executif, de mémorisation ...en oeuvre dasn le cerveau. Ils sont consultables enligne sur le site du collège de france.

 

Sciences cognitives : quelles implications pour l'éducation? 2012

L'apport des sciences cognitives à l'école : quelles formation pour les enseignants? nov 2014

En 2012 et 2014, le collège de France à organisé deux séminaires de rencontres entre enseignats et chercheurs sur les thèmes : l'ensemble des conférences sont en vidéos sur le site du collège de France.

 

Les fonctions cognitives de l'enfant et leurs dysfonctionnements

L’INSERM a organisé et mis en ligne en 2013 un séminaire de formation qui explique, pour les parents et les enseignants, le cerveau de l’enfant, ses principales fonctions cognitives, et la manière dont elles peuvent dysfonctionner chez certains enfants “dys”.

L’INSERM a organisé et mis en ligne en 2013 un séminaire de formation qui explique, pour les parents et les enseignants, le cerveau de l’enfant, ses principales fonctions cognitives, et la manière dont elles peuvent dysfonctionner chez certains enfants “dys”.

Le Cerveau

Mieux comprendre le cerveau pour mieux enseigner 

Dans cette vidéo, Steve Masson, chercheur canadien en neuroscineces, propose à l'aide d'une présentation du cerveau, de  pouvoir connaître la manière dont un élève apprend et donc de  pouvoir l'aider dans ses processus d’apprentissage.

Le cerveau est plasique, il se modifie avec l'apprentissage. Steve Masson délivre quelques recommandations pédagogiques : réactiver régulierement les connexions neuronales, rendre l'élève acteur ( l'élève explique lui même une notion à d'autres qui lui posent des questions), aider à inihber les fausses intuitions.....

Attention aux neuromythes

Nous utilisons 10 % de notre cerveau, cerveau droit/cerveau gauche, les apprentissages fondamentaux se font principalement avant l'âge de trois ans, écouter une symphonie de Mozart développe l'intelligence ....Dans cette vidéo Passionnnate, Elena Pasquinelli, chercheur en philosophie et sciences cognitives, s'attaque aux neuromythes si répandus en éducation

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